Nous avons retrouvé dans un grenier des diapositives des années 1970-1984...
Tout a été scanné et nous vous présenterons les plus belles
en photos du jour, puis une année terminée nous mettrons l'année
concernée entière en ligne... J'en connais qui vont télécharger grave
!!!
Nous sommes en août 1979.
J'ai oublié le nom de ce jeu de veillée, mais j'en connais toujours la règle par cœur :
Fabriquer une matraque pas trop dure avec un journal
S'installer en cercle
Mettre un tabouret au centre du cercle
Choisir un frappeur
Le frappeur doit se déplacer autour du cercle à l'intérieur avec
un air le plus innocent possible sans que personne ne puisse deviner
son intention...
Brusquement et sans prévenir il frappe un des participants assis dans le cercle
Puis il dépose le journal sur le tabouret le plus vite possible
Le frappé se rue sur le journal et doit à son tour frapper son bourreau avant que ce dernier ne se soit rassit à sa place
S'il y réussit le frappeur reste frappeur pour un prochain tour
Sinon, le frappé devient frappeur et l'on rejoue avec une autre victime...
L'animateur arrête le jeu quand les coups sont frappés avec trop
de violence (ce qui se produit immanquablement après dix participants
en principe)
Surtout ne pas oublier un jeu de retour au calme avant le retour aux chambres !!!
Un message de Bolide me signale le nom du jeu : La Garuche. Merci Bolide !
Voici ce qu'en dit Wiktionnaire : D'un ancien jeu d'enfants, appelé « La mère Garuche » : « Le mot de garuche,
qui ne désignait d'abord que la Mère Garuche, s'est étendu depuis à
tous ceux qui sont pris, puis à l'instrument de jeu lui-même. » — (Révérends pères C. de Nadaillac et J. Rousseau, Les jeux de collège, Grands jeux, Mère Garuche ; Librairie de J. Delalain et fils, Paris, 1875, page 9.)
Les garuches ne doivent pas être trop dures. Ce qu'il y a
de mieux, c'est de la lisière du plus fort drap (1 mètre 50 cent.).
Après l'avoir roulée sur elle-même puis tordue, on en réduit les
extrémités avec de la ficelle, ou, mieux encore, on les coud d'un bout à
l'autre, afin que les élèves ne puissent pas serrer leur garuche
outre mesure. La lisière s'achète au kilogramme et ne coûte pas cher.
D'autres préfèrent de la toile appelée “treillis plissé”, que l'on fait
rouler trois fois, et coudre sans qu'elle soit aucunement serrée. Ces garuches font beaucoup de bruit et peu de mal, pourvu qu'elles ne soient point mouillées.— (Révérends pères C. de Nadaillac et J. Rousseau, Les jeux de collège, Grands jeux, Remarques sur les jeux de garuche ; Librairie de J. Delalain et fils, Paris, 1875, page 10.)