LA PHOTO DU JOUR
15 DÉCEMBRE 2016
Pour donner suite à de nombreuses demandes, voici une série cartes postales...
Vous y
trouverez des cartes postales anciennes, la plus vieille est datée de
1902, mais aussi celles que nos enfants utilisent pour écrire un petit
mot au parents ou grands-parents restés au Pays. Si vous en avez de la
colo ou des environs nous sommes preneurs, vous pouvez me les envoyer ici, elle seront la photo du jour bientôt !
L’histoire de l’exploration des deux réseaux de grottes, l’un actif (la rivière souterraine) et l’autre fossile (la grotte préhistorique), s’apparente à une épopée avec ses dangers et ses épreuves. Mais elle révèle aussi ses héros, ses surprises inattendues et s’inscrit dans la durée.
Ainsi, les spéléologues ont-ils mis 10 années pour franchir le grand siphon et ils y sont parvenus après 15 tentatives.La grotte préhistorique
La grotte préhistorique est mentionnée pour la première fois sur le cadastre napoléonien en 1808 comme "grotte de la Balme". Elle sera explorée des années 1950 jusqu'à aujourd'hui.
Lieu de promenade, elle attire dès les années 1920 l’attention des premiers archéologues et fera l’objet de fouilles systématiques à partir de 1950 par Roger Dravet et Georges Gaillard, rejoints par Raymond Morel en 1954. Les découvertes sont nombreuses : ossements d’ours, de cerfs élaphes et de rennes, des silex… L’exploration de la cavité révèle aussi des vestiges gallo-romains et un mur médiéval.
En 1963, Maurice Bonnefoy rejoint l’équipe et engage l’exploitation touristique du site. Débute alors, derrière le plancher stalagmitique qui fermait la grotte à 60 mètres de l’entrée, une longue entreprise de désobstruction dans l’argile. Ce travail "de titan", selon Michel Siffre, a permis d’accéder à la salle des ours, où, pendant presque 200 000 ans les femelles ours venaient mettre bas en période hivernale.
Les recherches paléontologiques ont été conduites
par Alain et Jacqueline Argant entre 1982 et 1985. Le dernier état de la
fouille a été conservé sur place : il offre une vision surprenante qui
fait l’originalité des grottes d’Azé.
Précédemment, des fouilles de
sauvetage conduites par Jean Combier entre 1966 et 1970 ont mis en
évidence une des plus anciennes occupations humaines de la Bourgogne
datée du paléolithique inférieur (300 000 ans environ).