LA PHOTO DU JOUR
15 DÉCEMBRE
2016


Pour donner suite à de nombreuses demandes, voici une série cartes postales...

Vous y trouverez des cartes postales anciennes, la plus vieille est datée de 1902, mais aussi celles que nos enfants utilisent pour écrire un petit mot au parents ou grands-parents restés au Pays. Si vous en avez de la colo ou des environs nous sommes preneurs, vous pouvez me les envoyer ici, elle seront la photo du jour bientôt !

On parle de la colo dans le journal municipal de Péronne N° 64 de novembre 2016




L’histoire de l’exploration des deux réseaux de grottes, l’un actif (la rivière souterraine) et l’autre fossile (la grotte préhistorique), s’apparente à une épopée avec ses dangers et ses épreuves. Mais elle révèle aussi ses héros, ses surprises inattendues et s’inscrit dans la durée.

Ainsi, les spéléologues ont-ils mis 10 années pour franchir le grand siphon et ils y sont parvenus après 15 tentatives.

La grotte préhistorique

La grotte préhistorique est mentionnée pour la première fois sur le cadastre napoléonien en 1808 comme "grotte de la Balme". Elle sera explorée des années 1950 jusqu'à aujourd'hui.

Lieu de promenade, elle attire dès les années 1920 l’attention des premiers archéologues et fera l’objet de fouilles systématiques à partir de 1950 par Roger Dravet et Georges Gaillard, rejoints par Raymond Morel en 1954. Les découvertes sont nombreuses : ossements d’ours, de cerfs élaphes et de rennes, des silex… L’exploration de la cavité révèle aussi des vestiges gallo-romains et un mur médiéval.

En 1963, Maurice Bonnefoy rejoint l’équipe et engage l’exploitation touristique du site. Débute alors, derrière le plancher stalagmitique qui fermait la grotte à 60 mètres de l’entrée, une longue entreprise de désobstruction dans l’argile. Ce travail "de titan", selon Michel Siffre, a permis d’accéder à la salle des ours, où, pendant presque 200 000 ans les femelles ours venaient mettre bas en période hivernale.

Les recherches paléontologiques ont été conduites par Alain et Jacqueline Argant entre 1982 et 1985. Le dernier état de la fouille a été conservé sur place : il offre une vision surprenante qui fait l’originalité des grottes d’Azé.
Précédemment, des fouilles de sauvetage conduites par Jean Combier entre 1966 et 1970 ont mis en évidence une des plus anciennes occupations humaines de la Bourgogne datée du paléolithique inférieur (300 000 ans environ).

La rivière souterraine

Le 15 septembre 1963, après plusieurs tentatives de plongée à partir de la résurgence qui jaillit en bas du coteau, un pompage est organisé avec une vingtaine de spéléologues. Quatre d’entre eux parcourront les 126 mètres de la partie immergée et s’exclameront en découvrant 200 mètres de galerie sèche. "c’est le métro !" nom que cette galerie a gardé et qui s’avérera être le couloir d’accès au plus grand réseau souterrain du Mâconnais.


© Centre de vacances Jean Andros
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