QUELQUES BASES

Chant
Contes
Jeux
CHANT

La pratique du chant choral et de la danse, même en l'espace d'un séjour en colonie, est une réelle construction pédagogique à la fois individuelle et collective : valoriser la confiance en soi ; maîtriser un premier instrument, sa voix, ainsi que son corps; transformer l’écoute passive en écoute mutuelle; passer de l’état de consommateur à celui d’investisseur ; être bien en harmonie avec son être ; prendre du plaisir à dire, à chanter, à jouer d’un instrument, à être soi-même...
 

Une technique pour apprendre un chant : par imitation

·  Présenter le chant rapidement.
·  Le chanter intégralement, le mieux possible, avec nuances et dans la tonalité convenant
aux voix des enfants.
·  Eventuellement préciser le sens de certains mots, ou simplement vérifier la qualité d’écoute
des enfants.
·  Prendre la note de départ sur un instrument, la chanter soi-même et la faire reproduire, ou
mieux, la faire chanter dans sa tête, puis la reproduire.
·  Apprendre la chanson phrase par phrase ou membre de phrase.
·  Donner le départ gestuellement de manière à englober l’inspiration dans le tempo.
·  Puis diriger la phrase reproduite avec sa main (marquer simplement la pulsation et relancer
chaque phrase).
·  Veiller à prévoir les moments de respiration.
·  Exiger que les enfants vous regardent du début à la fin de l’apprentissage.
·  En cas de difficultés d’acquisition rythmique ou mélodique, transformer la passage
incriminé en exercice ou en jeu.
·  Tenir compte des possibilités vocales des enfants (elles varient avec l’âge). Attention à ne
pas les faire chanter trop fort.
Cette technique de l’ « imitation » n’est pas la seule. Les chansons peuvent être apprises à
l’aide de jeux, de moyens d’expression etc.

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CONTE

Découvrez la joie de RACONTER une histoire aux enfants

Lire une histoire à un enfant, c’est partager un moment complice, lui offrir un voyage imaginaire, enrichir son vocabulaire, développer son sens de l’écoute, entre autres…

Raconter une histoire à un enfant, c’est tout cela, plus l’incarnation de l’histoire. Grâce à votre récit, à vos gestes, à vos regards, l’enfant participe, il vit le conte, intensément…

Et cette expérience unique le marquera plus encore !

Seulement, comment faire ? Voici quelques techniques, ainsi qu’un exemple à écouter.

Oser franchir le pas

Pour raconter une histoire, il faut oser parler devant les enfants, s’exposer.

Parler devant un, deux, trois ou quatre enfants, c’est un peu intimidant la première fois, mais ce n’est pas une salle de trois mille personnes inconnues.

Rappelez-vous que les enfants aiment les histoires, qu’on leur lise ou qu’on leur raconte, ils sont tout prêts à vous emboîter le pas, dès les premières minutes.

Se rendre disponible

Pour raconter une histoire, on doit s’investir, se montrer totalement disponible le temps du récit.

Mieux vaut donc choisir un lieu confortable pour les enfants comme pour vous, où vous ne serez pas dérangés. On peut prévoir une demi-heure environ, en-dehors des siestes, du goûter et s’assurer que chacun est passé aux toilettes, afin de s’assurer une attention optimale.                               

Trouver un texte auquel on croit

Pour raconter une histoire, on a besoin d’y croire, de se montrer authentique.

Vous devez avoir lu le conte avant les enfants, je dirais presque : voous devez le connaître par cœur !

Si un récit vous déplait, vous ennuierez tout le monde et passerez votre temps à faire de la discipline.

En revanche, si le récit vous passionne, les enfants le ressentiront. Le ton de la voix sera convaincant et l’incarnation du personnage… à couper le souffle. La qualité de l’écoute sera exceptionnelle. 

Appliquer quelques techniques

Pour raconter une histoire, vous aurez besoin de savoir-faire, à peaufiner au fil du temps.

En voici quelques-uns, illustrés par un exemple :

_ bien démarrer : demander le silence avec trois coups de bâton, une fois les enfants installés,

_ symboliser le personnage : mettre un chapeau, un foulard, des moustaches ou un masque,

Un seul détail suffira pour transformer le parent qu’on connaît bien en un personnage de légende.

_ moduler sa voix : une menace entoure le personnage, la voix enfle et joue les Cassandre...

La princesse confie un secret, la voix devient un murmure... c’est elle qui transmet toute l’intensité du récit.

_ marquer les silences : un moment clé du récit, le suspense est à son comble...

C’est le temps de se taire ! Le temps d’écouter la vibration du silence, de garder les enfants en haleine...


Bien d’autres techniques existent encore et vous trouverez petit à petit celles qui vous conviennent le mieux. Un dernier encouragement : Inventez, créez, lancez-vous, vous y trouverez grand plaisir et ferez la joie des enfants.

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JEU

Gilles Brougère, responsable du DESS en sciences du jeu à Paris 13, nous donne une définition du jeu en cinq critères :

Quels sont ses avantages ?

Utiliser le jeu dans présente plusieurs avantages :
• le jeu est une source de motivation et de plaisir pour l'enfant
• il est l’occasion d'exercer certaines compétences (langage, réflexion, actions)
• le jeu permet d’impliquer l'enfant en tant qu'acteur
• il permet de faire participer tous les enfants, y compris ceux qui sont timides ou anxieux
• il atténue la crainte de l’erreur et de l’échec
• il développe la prise en compte des règles et le respect mutuel
• le jeu permet de faire collaborer les enfants entre eux
• il socialise les jeunes enfants.

La pédagogie par le jeu est donc un outil efficace pour motiver les enfants, relancer leur intérêt et développer leur esprit d’équipe. 


Quelles sont les clés de réussite du jeu ?


L'organisation d'un jeu nécessite une bonne organisation de la part de l'animateur :
• le temps de jeu doit être bien calculé et délimité
• le matériel nécessaire au jeu doit être prévu et préparé
• les règles de bonne conduite doivent être fixées dès le début
• les limites et les objectifs du jeu doivent être clairement définis.

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